2 au 17 mai – De 15h à 19h
« Plus de 40 années séparent les toiles de cet hiver et celles des années 80’…est-ce bien moi qui les ai peintes ? Mais l’accrochage n’est pas chronologique, pour que les différentes périodes se bousculent les unes les autres, comme dans une fête où de vieux amis se retrouvent. » Bernard Matignon.
Rencontre littéraire lundi 13 mai à 18h autour du livre 67 compressions suivi de petite suite racine, de Jean Renaud, en présence de l’auteur.
Concert en duo formé par Jean-Baptiste Pelletier à la contrebasse, et Marc Benyaya-Kouider au violoncelle, le mercredi 15 mai, à 12h30, jouant des oeuvres contemporaines de Julia Wolfe et de Mark André.
Julia Wolfe : « Retrieve », pour violoncelle et contrebasse (2016) « Nous avions la simplicité, l’énergie et la force de la pop dans nos oreilles, car elle nous a bercés depuis l’enfance. Mais notre formation classique nous a appris que la composition est une chose élevée » l’œuvre de Julia Wolfe exprime ce mélange urbain d’art savant et d’art populaire, de musique et de bruit, de jubilation des corps et d’une conscience de la violence sociale et politique qui fut le moteur de l’histoire des minorités et des ouvriers en Amérique.
Mark Andre : E2, Pour violoncelle et contrebasse (2013) E2 se présente comme un voyage au plus intime du son et des niveaux temporels. Il s’agit de déployer différentes catégories d’énergies (E) grâce à des mouvements structurels, d’ordre harmonique ou inharmonique, et, d’autre part, des niveaux d’ordre métrique et morphologique. Ces développements sonores et temporels vont fragmenter le palindrome formel qui s’établit entre le violoncelle et la contrebasse. Il n’en subsiste dans E2 que des ruines ou des ombres. Du point de vue allégorique ou typologique, la pièce se réfère à la disparition de Jésus de Nazareth pendant l’épisode « Noli me tangere » (Jean, 20, 17) ainsi que pendant La Cène (Luc, 24 : 30-31)
