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Les 10 ans d’Omotenashi au BLOC

24 mars - 11h00 - 19h00

Le Japon à Tison – Dimanche 24 mars 2024

Les 10 ans de l’association Omotenashi

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Pour fêter ses dix ans d’existence, l’Association Omotenashi organise , une journée « Le Japon à Tison ». Le Bloc est un des lieux qui participe à cette journée consacrée au Japon.

Le programme du Bloc (19 Rue Saint Grégoire à Poitiers – quartier Rivaud) :

13h : présentation de Nô et Kabuki par Shiro Daimon

17h : concert avec Kotocello (Hatsumi Tsuzuki Koto et Bernard Matignon cello)

17h30 : Concert avec Kumiko Wada (violon)

De 11h à 19h : exposition des gravures de Toshihiko Ikeda.

Et d’autres surprises…

13h : présentation des danses du Théatre Nô et Kabuki par Shiro Daïmon

  1. -Danses du Théâtre

a-– JO NO MAÏ (style féminin).

Dans les pièces du théâtre NÔ, le « Maï » est la danse du symbolisme (japonais) sans expression manifeste. C’est aussi l’art de la marche à pas glissés créant le rythme chorégraphique et exprimant la situation dramatique. Le « Maï » exige la concentration extrême de l’esprit pour exprimer la plus grande délicatesse et le calme absolu. Ce

« Maï » apparaît dans la catégorie des pièces du NÔ appelées : HON SANBANME MONO, dont le thème est principalement l’histoire d’une belle femme. Ces pièces occupent une place importante dans de nombreux programmes du NO.

b – SHI SHI (style masculin)

Dans le monde du « Maï » de NÔ, il y a l’autre voie de la danse appelée HATARAKI qui représente une danse plus expressive dans les intentions de folie, d’exaltation et d’agressivité. Elle désigne la danse puissante de certains personnages : le fou, le démon ou le guerrier. Particulièrement, SHI SHI est très spéciale, elle manifeste la danse folle de l’animal sacré. Les inclinaisons de tête très marquées et volontaires évoquent les mouvements de la crinière du lion. C’est le « Mai » du symbole de la puissance.

  1. -Danses du Théâtre KABUKI

a – DÔJÔJI (style féminin)

Cette danse a été tirée d’une pièce du théâtre NÔ, créée par les KAN-AMIZE-AMI, fondateur du NÔ. Elle s’inspirait d’une série de tableaux retraçant la jalousie d’une femme.

Voici l’histoire : Une jeune fille est amoureuse d’un jeune moine. Celui-ci, pour résister à la tentation, s’enfuit et se réfugie dans la cloche d’un temple de l’autre côté de la rivière. L’intense jalousie transforme la jeune fille en serpent, elle se lance à sa poursuite, traverse la rivière à son tour, pénètre dans le temple, s’enroule autour de la cloche, brûlante de jalousie, la fait fondre, tuant ainsi son amoureux.

Cette pièce comprend toutes les possibilités de Onna-Gata (rôle féminin), esprit de fantôme, jeune femme chaste, femme mure, femme dansant avec un tambour.

b TOMO YAKKO (style masculin)

Cette danse a été créée par NAKAMURA SHIKAN II au 17 ème siècle et fait normalement partie de la danse appelée HENGEMONO, ou le danseur porte sur lui parfois jusqu’à 7 costumes différents, lui permettant d’interpréter plusieurs personnages masculins et féminins.

Ici Shiro Daïmon ne montrera qu’un extrait qui raconte les tribulations d’un serviteur d’un samouraï, qui cherche son maître dans la nuit. Il raconte sa vie difficile, mais aussi ses joies.

  1.  FOEU DANSE – Improvisation

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17h : concert avec Kotocello (Hatsumi Tsuzuki Koto et Bernard Matignon cello)

Kotocello est un duo où le shakuhachi, la flûte traditionnelle japonaise est remplacée par le violoncelle, pour les sons longs. Le répertoire mêle des airs du 20° siècle et des airs plus anciens, donnant un aperçu assez large de la musique classique japonaise.

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17h30 : Concert avec Kumiko Wada (violon)

Née à Nara au Japon, Kumiko Wada obtient son Bachelor (licence étrangère) en musique à l’Université municipale des Arts de Kyoto, puis continue ses études musicales en France à partir de septembre 2010. Après 3 ans de perfectionnement en violon et en alto au Conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux, elle s’installe à Poitiers pour son Diplôme d’État de professeur de musique en violon moderne. Passionnée par la musique ancienne, elle obtient son Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien en violon ancien au Pôle Aliénor de Poitiers, ainsi que son Master de recherche et pratiques d’ensemble (autour des répertoires classique et romantique sur instrument d’époque) de l’Université de Poitiers en partenariat avec l’Abbaye aux Dames de Saintes. Actuellement elle enseigne le violon et l’alto à l’école de musique de Bellac et au Conservatoire de Royan. À part ses activités en tant que membre du Quatuor I Folletti, elle joue régulièrement dans des ensembles musicaux et des projets divers, en tant que violoniste et altiste, sur des instruments classiques et anciens.

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De 11h à 19h : exposition des gravures de Toshihiko Ikeda.

Toshuhiko IKeda

Anticipations post-humanistes : délivré de ses contraintes spatiales, quelles mutations transforment l’homme dont la vie s’éternise ? Le temps à l’oeuvre marque, fragilise, manie la forme physique, et la transforme à l’image de la vie vécue.
Le milieu et les expériences éprouvés laissent des traces, déteignent et imprègnent les corps qui les ont traversés. Sillons et points creusent et transforment les corps représentés, comme une pantomime du temps qui passe et repasse sur les chairs. A mesure que le corps vit, il se fatigue, s’érode, se décompose peu à peu ; la page blanche vierge se remplit et se noircit, la durée de son existence le ronge, petit à petit.
À l’image du temps, Toshihiko dissout le grain de métal par la gravure à l’eau-forte, morsure de la chair par l’acide. Le noir le plus profond, le plus beau, devient une masse de temps éprouvé, une vie vécue et allongée. Peut-on s’approcher d’un sillon, d’une ridule devenue tunnel, s’étendant et traversant le corps, stigmate de la vie éternelle ?

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Détails

Date :
24 mars
Heure :
11h00 - 19h00
Évènement Tags:
,
Site :
le-bloc-art.fr

Organisateur

Omotanashi

Lieu

Le Bloc
19 rue Saint-Grégoire 86000 France + Google Map